Siège de l’évènement :
Salle de la Gypsothèque – Galleria dell’Accademia de Florence

La fermeture temporaire de la Gypsothèque de la Galleria dell’Accademia de Florence pour d’importants travaux de rénovation de la structure et de mise à jour des installations a rendu nécessaire le déplacement des sculptures dans d’autres salles du musée puisque ce dernier est actuellement dépourvu de réserve.
Tandis que dans la galerie des Prisonniers on trouve plusieurs bustes réalisés par Bartolini, sur les côtés de la Tribune on trouve des modèles préparatoires qui ont été utilisés par Bartolini et Pampaloni pour réaliser les statues en marbre.

La série de bustes de femmes exposés dans la galerie des Prisonniers est caractérisée par des coiffuresd’inspiration française. Au cours de la Révolution, les femmes les plus audacieuses se coupèrent les cheveux en imitant les hommes romains. Après la proclamation de l’empire napoléonien, les coiffures furent caractérisées par des boucles symétriques encadrant le visage. À partir de 1827 la mode imposa le retour des coiffures fantaisistes, crées en utilisant des accessoires comme des toupets et des armatures qui leur permettaient d’obtenir des formes et hauteurs surprenantes. Après 1837 les coiffures perdirent leur volume et se distinguaient par de simples tresses nouées derrière la nuque.

Dans les salles des expositions temporaires on a aménagé un autre ensemble de bustes qui racontent la Florence cosmopolite de l’époque de Lorenzo Bartolini, où se sont installés de nombreux étrangers.

Dans les salles du département des Instruments de musique on trouve trois autres séries de bustes de Lorenzo Bartolini : des personnages représentés sur le vif dans l’atelier de l’artiste dans le Borgo San Frediano, des gens anonymes, des artistes, des lettrés, des érudits, des membres de la famille Bartolini et des notables ; des portraits de chanteurs, d’acteurs, de dramaturges, de danseurs, parmi lesquels on trouve le buste en plâtre du poète tragique Giovanni Battista Niccolini, exposé à côté de l’œuvre en marbre.